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Nicaise KOUAKOU

Nicaise KOUAKOU

Le projet AfriAlliance en partenariat avec la Banque Mondiale et l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) a organisé le 1er Roadshow du projet à l’occasion du 9ème atelier international des Centres d’Excellence d’Afrique (CEA) qui se tenait dans la capitale Burkinabé, Ouagadougou du 07 au 09 Mai 2018. Ce roadshow avait pour objectif principal de présenter aux participants l’initiative du projet AfriAlliance, ses résultats obtenus après deux ans de mise en œuvre ainsi que les perspectives.

Au menu de cette rencontre, l’on pouvait noter des présentations mais aussi des expositions des porteurs de projets en lien avec les adaptations locales en changements climatiques. En ce qui concerne les présentations, soulignons que le Directeur des Programmes de l’AAE, Dr Siméon Kenfack, en qualité de représentant du consortium AfriAlliance a présenté le projet devant un parterre de plus de 120 participants constitués d’étudiants, d’enseignants, de bailleurs de fonds dont la Banque Mondiale et d’autres exposants porteurs de projets. A sa suite, les partenaires de 2iE, Dr Sossou et Dr Hela ont présenté les résultats de AfriAlliance sur les innovations technologiques, notamment les impacts des changements climatiques sur les ressources en eau, sur les services d’eau, sur les usages multiples de l’eau et les besoins identifiés en termes de renforcement de capacité pour faire face à la situation. Enfin, une dizaine d’exposants a présenté à tour de rôle des actions innovantes qu’ils mènent et qui ont un lien avec les changements climatiques dont entre autres, les pompes solaires (énergies renouvelables), les tables-banc et toitures faits à base de plastiques récupérés (limitation de la coupe de bois) et la culture de chenilles comme source de protéines pour l’alimentation des populations (en remplacement des protéines animales qui consomment plus d’herbes et d’eau)…pour ne citer que ceux-ci. En somme, la rencontre de Ouagadougou a été jugée enrichissante par l’ensemble des participants. Pour les organisateurs, c’était une belle lucarne pour confronter les résultats théoriques du projet (les données des factsheets présentés) avec la pratique au regard des initiatives de projets présentées par les exposants.

Notons que lors du prochain CST de l’AAE en juillet à Kampala, Ouganda, il sera organisé une autre activité du projet AfriAlliance : L’Innovation Bridge Event (IBE). Une sorte de symposium pour diffuser les approches innovantes développées au cours du projet.

Les sessions plénières ont permis de relever les propositions des participants qui se résument en la réorganisation de chaque filière de formation en tenant compte dans le cadre de la filière eau, des différentes étapes que sont la production, la distribution, le traitement et la réutilisation. De nouveaux modules de formation ont été également proposés pour être inclus dans les curricula de formation des ingénieurs de la PAUWES à savoir « la gestion des boues de vidanges » et « l’Eau non Facturée ». Il a été également recommandé la relégation de certains cours en une demi-journée de conférence pour donner plus de temps aux cours techniques. Par la suite la question de l’employabilité des jeunes diplômés et les qualités additionnelles que ces jeunes doivent développer a été débattue. Le problème africain n’est pas le manque des diplômés qualifiés sur le plan technique a fait remarquer l’assemblée, mais la mauvaise gouvernance.

Soulignons que si cet atelier a donné les grandes lignes à incorporer dans la formation des Ingénieurs, les détails tels que le nombre d’heures par module de formation, les contenus et leur planification dans le calendrier scolaire feront l’objet du prochain atelier qui devrait se tenir courant juin.

Au nombre des Réseaux des Femmes Professionnelles des Secteurs Eau, Assainissement et Hygiène, il faudra désormais compter celui de Djibouti. En effet, les femmes professionnelles de Djibouti, conscientes du rôle important qu’elles ont à jouer dans le secteur, ont décidé de créer leur réseau : le REDFEPEA ou Réseau Professionnel des Femmes Djiboutiennes de l’Eau et de l’Assainissement. La cérémonie officielle de lancement, présidée par le Directeur Général de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement de Djibouti (ONEAD), M Mohamed Fouad Abdo s’est déroulée le lundi 16 avril 2018 en présence de l’ensemble du personnel de l’ONEAD et des représentants du ministère de tutelle. M. Fouad a exprimé son soutien à la création et au lancement de cette association composée essentiellement des femmes de l’entreprise. A l’instar de l’Association Africaine de l’Eau, initiatrice et promotrice de ce « mouvement » de femmes africaines actives dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, il souligne que les avancées notoires dans le secteur sont attribuables à l’implication du genre.

Mme Mariam Ahmed Abdallah, Directrice commerciale de l’ONEAD et présidente du REDFEPEA a exprimé au nom de ses collègues, sa gratitude au Directeur Général pour la confiance qu’il place en elles. Pour elle, la création du réseau et « le choix du logo représente parfaitement le chantier au cœur de nos actions et notre volonté d’œuvrer dans les domaines de l’eau et de l’assainissement auprès d’associations actives et de femmes dévouées à ces causes ».

A peine mis en place, le REDFEPEA prépare activement une campagne de sensibilisation sur la lutte contre le gaspillage et les déversements des eaux sur les voies publiques.

Le jeudi 12 avril 2018, s’est tenu à Dakar au Sénégal, le 1er Sommet Régional Afrique de l’Ouest, de Women In Africa (WIA) Initiative, première plateforme internationale de développement économique et d’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel.

Participaient à cette rencontre pour le compte du Réseau des Femmes Professionnelles du Secteur Eau et Assainissement mis en place par l’Association Africaine de l’Eau, mesdames Faye Lena de DELVIC, Sénégal, Lene Fandame de TdE Togo, Géraldine Mpouma Logmo de la CDE Cameroun, Koffi Kouassi Léontine de la SODECI Côte d’Ivoire, Ngalane Aminata de l’ONAS Sénégal, Aminata Mbaye Fall et Bousso Adama de la SDE Sénégal et Korotoumou Fofana Sannon de la Direction Exécutive de l’AAE. Elles ont mis à profit leur séjour pour effectuer quelques visites : d’abord à l’association des femmes professionnelles de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement du Sénégal, ensuite à la station d’épuration et de valorisation des boues de vidanges de l’ONAS et enfin aux différents Directeurs Généraux de la SDE, de la SONES et de l’ONAS.

« Femmes entrepreneures en Afrique : Comment faire levier ? » tel était le thème de cette rencontre qui a rassemblé au total 167 femmes et hommes, issus de 15 nationalités.

Plusieurs moments forts ont marqué la rencontre, dont notamment la session plénière qui avait pour thème : « L’Afrique, un exemple pour le monde en matière d’entrepreneuriat féminin »

Fatoumata Ba, Fondatrice et Directrice Générale de Janngo Africa mais également marraine de la Fondation WIA Philanthropy, a affirmé qu’« en Afrique de l’ouest, le premier déclic pour les femmes a été celui de l’inspiration, le deuxième celui de l’éducation et le troisième celui de la technologie. Le digital me hante car cela permet facilement aux femmes africaines entreprenantes de s’exporter hors de leurs frontières voire du continent. Mais cette technologie qui accélère et développe les projets locaux des femmes entrepreneures ne se substitue pas à ces femmes. » ! elle a ajouté, que sa plus grande fierté est d’avoir réussi à avoir un groupe africain (Jumia) avec une parité de 50% »

Pour Nimna Diakité, Présidente de la Fédération des producteurs de maïs du Saloum (FEPROMAS) qui a le statut de coopérative et fédère 28 réseaux locaux d’agriculteurs regroupant 2558 producteurs dont 1087 femmes, « Quand une femme décide de réussir, elle réussit ».

Participant à ce panel, Ndèye Thiaw, Managing Partner chez Brightmore Capital affirme, au regard de son expérience, que « le levier d’action en faveur des femmes est d’abord politique et qu’à cet effet il faut un autre type de ministère que celui de la condition féminine ». Animée par un engagement fort à contribuer au développement du secteur privé et à la réalisation d’investissements innovants avec un impact social et rentable, elle précise qu’avec le fond d’investissement Brightmore Capital « elle analyse les projets portés par les femmes autant au travers des indicateurs sociaux que financiers. Nous regardons toute la chaine de valeur ». Après plusieurs initiatives dans l’entrepreneuriat, elle confirme que son expérience lui a appris à ne pas avoir peur de l’échec.

Pour Tidjane Deme, associé chez Partch Ventures (et ex patron de Google pour l’Afrique francophone à Dakar), « les pays africains, à commencer par le Sénégal, doivent comprendre que s’ils veulent se développer, c’est sur les femmes qu’ils doivent s’appuyer ». Il explique aussi que « l’un des leviers pour accélérer le développement des projets portés par les femmes entrepreneures africaines est qu’elles acceptent d’ouvrir leur capital à des fonds d’investissements. C’est pertinent et utile ».

Socio-anthropologue, Directrice du laboratoire Genre et Recherche scientifique de l’IFAN, présidente du RASEF (Réseau Africain pour le Soutien de l’Entrepreneuriat Africain) et coordinatrice du Caucus des Femmes Leaders du Sénégal, Fatou Sow Sarr explique qu’« il va falloir que les politiques publiques facilitent l’environnement des femmes entrepreneurs, et notamment de leur espace familial, afin qu’elles soient aptes à assurer correctement le développement de leurs activités. »

Le 1er Sommet Régional Afrique de l’Ouest de Women In Africa (WIA) Initiative a tenu toutes ses promesses aux dire des participants. La fin de la rencontre a été marquée par le lancement officiel de l’appel à candidature du Projet 54, porté par la Fondation WIA Philanthropy qui vise à Soutenir les femmes qui disruptent l’avenir du continent grâce aux innovations technologiques. Les 54 femmes lauréates bénéficieront d’une visibilité internationale et d’un accompagnement ciblé lors du Sommet Women In Africa (WIA) Initiative à Marrakech les 27 et 28 septembre prochains.

Nommé le 15 mai 2018. Monsieur Camille G. DANSOU, le nouveau Directeur Général de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB), a officiellement pris fonction le 22 mai 2018.

La cérémonie de passation de charges entre M. Camille DANSOU (à gauche sur la photo) et le Directeur Général Par Intérim Lucien AVOHOUEME a eu lieu sous la présidence du Directeur de Cabinet du Ministère de l'Eau et des Mines, M. Emmanuel LAWIN en présence du Secrétaire Général adjoint du Ministère de l’Eau Youssouf ABOU et du Président du Conseil d’Administration de la SONEB, Monsieur Corneille AHOUANSOU.

Le nouveau DG a remercié le Chef de l'État Patrice Talon et le Ministre de l'Eau et des Mines pour la confiance placée en lui. Il a dit mesurer les défis liés à l’entreprise et la mission attendue de lui par le Gouvernement et les populations. M. DANSOU s'est engagé devant les membres du Comité de Direction de la SONEB à travailler résolument pour l'atteinte des résultats dans la qualité et la performance. "Je peux dire que je suis un étranger qui connaissait le salon de la maison. A présent, je vais en connaître toutes les chambres et travailler au rayonnement de notre entité commune, dans le respect des ambitions voulues par le Gouvernement" a déclaré le nouveau patron de la société de services publics d’eau du Bénin.

BIOGRAPHIE DU NOUVEAU DG DE LA SONEB

Diplômé de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement de Ouagadougou (2IE, ex - E.I.E.R), Camille Dansou dispose de compétences approfondies et confirmées en matière de planification, analyse, Gestion, suivi-évaluation et audit de programmes de développement. Par ailleurs, en tant qu’ingénieur en génie rural, il a des compétences en matière d’études techniques de conception, conduite de processus d’appel d’offres, réalisation, contrôle et suivi des travaux de Génie Rural/Génie Civil, surtout dans les domaines des services d’eau potable en milieu urbain et rural, Hygiène et Assainissement en milieux urbain et rural, Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), Planification Delta, Énergie, Environnement et Climat, Economie et Gestion de programmes/projets, Ingénierie civile d’Infrastructures urbaines et rurales ; Aménagements hydro agricoles.

En poste à l’ambassade des Pays-Bas à Cotonou depuis mars 2006, Camille Dansou est resté Expert Eau et Assainissement/Point focal climat jusqu’à sa nomination. Un poste qui lui aura permis d’acquérir une riche expérience d’évaluation, d’administration/gestion et de suivi-évaluation des activités soutenues par les Pays-Bas dans le sous-secteur de l’eau, hygiène et assainissement en milieu rural et urbain ; de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau et dans une moindre mesure sur les thèmes transversaux environnement / énergie / climat. Durant ces années passées à l’ambassade des Pays-Bas, il a participé activement à la formulation et l’exécution de plusieurs projets et programmes en particulier les trois grands programmes pluriannuels, multi-composantes et multi-acteurs, PPEA-I / 2007-2012, PPEA-II / 2013-2015 et OmiDelta / 2017-2021.

Apprécié de tous les acteurs du secteur, il a au cours de ces années développé une bonne collaboration avec les structures gouvernementales (ministères du plan, des finances, de l’eau, de la santé, DGEau, SONEB, DNSP, l’Institut National de l’Eau, etc.), les services déconcentrés, les communes ; qu’avec plusieurs organisations non gouvernementales (SNV, EAA, PNE, etc.) et bien d’autres partenaires privés locaux et internationaux. Il a une grande connaissance des interventions de la Banque mondiale dans le secteur de l’eau en ce qui concerne la professionnalisation de la fourniture de services d’eau, la politique d’assainissement urbain, etc. Pour le gouvernement, M. DANSOU reste un atout pour la mise en œuvre des programmes de la Banque mondiale dans le secteur de l’eau et de l’assainissement en cours au Bénin.

En commémoration de la Journée Mondiale de l'Hygiène Menstruelle 2018, le Réseau des Femmes Professionnelles de l'Eau, l'Assainissement et l'Hygiène (WiWASH) du Ghana, en collaboration avec l’Assemblée Municipale Ga South, a organisé une campagne de sensibilisation des écolières du Circuit Bortianor sur l'hygiène menstruelle.

La cérémonie qui s'est déroulée à l'Auditorium de l'Eglise Méthodiste Bethel à Bortianor le 28 mai, portait sur le thème : « Autonomiser les femmes et les filles grâce à une bonne gestion de l'hygiène menstruelle».

Dans son discours, Mme Faustina Boachie, Présidente de WiWASH a raconté une histoire pour décrire comment le sujet de la menstruation était considéré comme tabou et encadré par de nombreuses interdictions.

« Nous avons certes réalisé beaucoup de progrès sur la question, mais la menstruation reste un sujet dont on parle peu à la maison et dans les écoles. Les écoles qui en parlent le font à des fins académiques », a déclaré Mme Boachie. Puis elle a déploré le fait que les filles ne soient pas suffisamment préparées à franchir cette étape de leur vie par manque d’informations suffisantes ; conséquence, elles ne savent pas comment adopter des pratiques saines et hygiéniques pendant la menstruation.

La Présidente du WiWASH a donc exhorté les parents, les tuteurs et les enseignants à accorder une attention toute particulière à l'éducation sur la menstruation. Elle a également encouragé les élèves à ne pas avoir honte et ne pas se sentir limitées à cause des règles, car c’est naturel et ce n’est pas une maladie.

« Pendant vos règles, prenez un bain deux fois par jour, utilisez des sous-vêtements propres, changez régulièrement de serviettes et gardez l’entrejambe au sec », a déclaré Mme Boachie.

Les partenaires présents à l'événement dont la Coordinatrice des programmes municipaux de santé et d'éducation scolaires, Mme Angela Attoh, se sont relayés pour sensibiliser les jeunes filles sur les bonnes pratiques d'hygiène et faire des démonstrations qui illustrent l'utilisation correcte des serviettes hygiéniques. Les élèves quant à elles, ont illustré ce qu’elles entendent par « hygiène menstruelle appropriée », à travers des chants et des pièces de théâtre. la cérémonie s’est achevée par une remise de serviettes hygiéniques aux filles.

Du 16 au 18 avril 2018, s’est tenu à Tlemcen en Algerie, le "Forum Recherche-2-Pratiques sur les énergies renouvelables, l'eau et les changements climatiques en Afrique (Res-2-Prac 2018)". Initié par la Pan African University Institute of Water and Energy Sciences (PAUWES) avec l’appui du gouvernement allemand et en collaboration avec un consortium d'institutions allemandes et onusiennes, ce forum a réuni des experts / scientifiques, leaders de l'éducation, décideurs, entrepreneurs, les secteurs public et privé, les acteurs de la société civile et les institutions intéressées ou actives dans la recherche appliquée et pratique pour le développement afin de discuter de la situation, des défis et des solutions innovantes dans les domaines des énergies renouvelables, de l'eau et de la sécurité climatique et construire des partenariats stratégiques en Afrique ; l’objectif étant de promouvoir et de soutenir la recherche appliquée et pratique ainsi que les partenariats stratégiques.

Pendant les trois jours qu’a duré la rencontre, ce sont environ 65 communications qui ont été faites aux 120 participants du forum venus du monde entier. Au nombre de celle-ci l’on note celle très appréciée de Monsieur Sylvain Usher, Directeur Exécutif de l’AAE. En effet, Monsieur Usher a présenté le programme des "dons pour les projets des jeunes professionnels africains de l’eau et de l’assainissement" et le programme de "bourses de recherche pour les maitrisards et les doctorants" dont les thèmes de recherches sont proposés par les sociétés d’eau et d’assainissement. Ces deux programmes ont suscité beaucoup d'intérêt de la part des partenaires techniques et financiers participant au Forum au regard des nombreuses discussions qui ont suivi la présentation. Le Directeur Exécutif a également présidé une session plénière sur le thème : Opportunités de financement pour la recherche appliquée et la recherche pour pratiquer en Afrique. La contribution de l'AAE au forum a été jugée d'une importance cruciale pour orienter le débat et cristalliser les interactions entre les scientifiques et les praticiens dans les domaines thématiques.

Ce forum, aux dire des participants a été une belle occasion d’avoir des rencontres B to B et d’explorer des opportunités de partenariats. Ils ont exprimé leur satisfaction quant à la pertinence des sujets abordés ainsi qu’à la qualité des intervenants.

Notons que l'Institut panafricain des sciences de l'eau et de l'énergie (y compris le changement climatique) (PAUWES) est l'un des cinq centres de l'Université panafricaine (UPA) lancé par l’union Africaine. Soutenu par le gouvernement algérien, la commission de l'union africaine et le gouvernement allemand, PAUWES offre une infrastructure étendue et de pointe pour l'apprentissage moderne.

Pour la mise en œuvre de la composante 3 du programme AfriCap de l'Association Africaine de l’Eau (AAE), axée sur le renforcement de la capacité des laboratoires d’analyse de l’eau à travers le partenariat par pairs, une mission exploratoire en vue d’évaluer le contrôle de la qualité de l'eau de quatre (04) laboratoires de la Société des Eaux de l'Etat d'Ogun: ‘’Abeokuta Central laboratory’’, ‘’Abeokuta Old Laboratory’’, ‘’Yemoji Scheme Laboratory’’ et ‘’Ota Scheme Laboratory’’ a eu lieu du 9 au 13 Avril 2018 à Abéokuta dans l'Etat d'Ogun, au Nigeria.

La mission exploratoire a été réalisée par une équipe d'évaluateurs comprenant deux (2) évaluateurs désignés par l'AAE, Margaret Macaulay et Mark Ayertey de la Compagnie des Eaux du Ghana (GWCL) et deux (2) observateurs d’évaluation de l'AAE, Gilles Djagoun (Coordonnateur du programme AfriCap) et Francis Umemezia (point focal de l’AAE au Nigeria).

L'évaluation a couvert les aspects des objectifs et des aspirations des laboratoires, les politiques, les processus de suivi des résultats et les ressources nécessaires pour mettre en œuvre et maintenir le laboratoire. L'évaluation comprenait également des visites d’unité de production et de traitement de l'eau produite, des contrôles sur les méthodes d'échantillonnage et d'analyse et une séance interactive avec la ligue des consommateurs sur la qualité de l'eau fournie aux clients.

À la fin de la mission, les conclusions de l'audit ont mis en évidence les forces et les faiblesses du rendement de la Société des Eaux et ont permis de tirer des leçons pour améliorer la gestion de la qualité des laboratoires de la Société des Eaux de l'Etat d'Ogun. Le personnel à travers la voix de la Directrice Générale, Mme M. O. Agboola (Engr) a exprimé sa grande satisfaction sur le choix porté sur la Société des Eaux de l'Etat d'Ogun après celle d’Abuja par le programme AfriCap et apprécié positivement les échanges au cours de la mission pour améliorerde leurs performances.

« Femmes du secteur de l’eau, croyez en vos capacités, croyez en votre potentiel, travaillez pour que la femme professionnelle soit un leader du développement dans ce pays ». Ces mots sont ceux de M. Lahcen Iderdar, Directeur du Pôle Technique de la Camerounaise des Eaux (CDE). Dans son adresse lors de la célébration du 8 Mars 2018, il a invité les femmes à plus d’implication dans le développement de leur pays.

La Journée Internationale de la Femme s’est célébrée cette année au Cameroun sous le thème « Intensifier la lutte contre les discriminations à l’égard des femmes, Renforcer le partenariat pour accélérer le développement durable ». Occasion était ainsi donnée de faire le point sur les progrès réalisés dans le cadre de la promotion des droits de la femme.

A la CDE, le constat est plutôt satisfaisant, comme l’ont relevé tour à tour le Directeur Général par intérim et la représentante des femmes dans leurs allocutions respectives. Le concept d’égalité de chances entre hommes et femmes est respecté dans le choix des managers car la qualification et la compétence priment.

Les discours ont mis en exergue les multiples actions menées par la Direction Générale pour que les discriminations basées sur le genre n’aient pas cours à la CDE. Pour preuves, des métiers hier encore dévolus aux hommes sont aujourd’hui exercés par des femmes (releveur, gestionnaire de stocks, chef d’unité de distribution, ingénieur, directeur de l’ingénierie, etc.).

En outre, le Directeur Général a appuyé la création de l’Association des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Environnement du Cameroun (AFPEEC), et réaffirmé son soutien à leurs actions ainsi qu’à celles d’autres associations professionnelles de femmes, en l’occurrence l’Association des secrétaires CDE.

Les femmes CDE, par la voix de leur représentante ont émis une doléance, celle de voir un plus grand nombre de femmes accéder à des postes de responsabilité au sein de l’entreprise de manière à tendre ainsi vers l’objectif de parité homme/femme 50-50.

La Présidente de l’Association des Femmes Professionnelles de l’Eau et de l’Environnement du Cameroun (AFPEEC), Géraldine Mpouma Logmo, a également saisi l’opportunité de cette célébration pour présenter les objectifs et les missions de l’association. Elle a lancé un vibrant appel aux femmes CDE à venir rejoindre le mouvement afin qu’unies, elles puissent porter haut la voix des femmes du secteur de l’eau. La marche sportive et la journée gastronomique ont rythmé la semaine d’activités organisée dans le cadre du 8 Mars. Les femmes CDE ont massivement pris part à ces articulations.

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