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Nzickonan Stéphanie

Nzickonan Stéphanie

Dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus ou COVID-19, la SOMAGEP-SA a fabriqué une solution hydroalcoolique pour la désinfection des mains.

La Société est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire à travers cette prouesse scientifique réalisée par son Laboratoire Central.

Le Laboratoire National de la Santé du Mali a délivré, le mercredi 29 avril 2020, à la SOMAGEP-SA, un certificat qui atteste de la qualité conforme de la solution hydroalcoolique qu’elle a fabriquée dans son Laboratoire Central, sis à Djicoroni Para, pour la désinfection des mains, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus (COVID-19).

La solution, made in SOMAGEP-SA, est composée de l’Ethanol à 96 %, du Glycérol à 96%, du Peroxyde d’hydrogène ou Eau oxygénée à 3% et de l’eau distillée en Quantité Suffisante Pour (QSP). Ces normes sont celles conseillées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans son protocole de fabrication de solutions hydroalcooliques pour désinfecter les mains contre le Coronavirus.

Selon le Chef de Département du Laboratoire Central, Sidy Patrice DIALLO, pour arriver à une solution hydroalcoolique, il faut un taux d’alcool de 80%, 1,40% en glycérol et 0.125% en Peroxyde d’hydrogène. «Après la fabrication de la solution, nous avons envoyé un échantillon au Laboratoire National de la Santé pour attester de sa conformité. Dieu merci, nous avons obtenu le certificat d’analyses. Aujourd’hui, notre Laboratoire est en droit de produire la solution hydroalcoolique en fonction de sa capacité » a déclaré M. Diallo.

Rappelons que cette initiative de fabrication de la Solution hydroalcoolique émane d’une instruction de la Cellule de Crise, présidée par le Directeur Général de la SOMAGEP-SA, Boubacar KANE. La cellule réfléchissait à trouver des solutions pour minimiser les dépenses liées à la gestion de la crise du coronavirus sur la trésorerie de la SOMAGEP-SA.

mardi, 30 juin 2020 14:20

Panel de discussion de l'AAE

Comment les départements des technologies d’information et de communication (TIC) des sociétés d’eau et d’assainissement ont-ils fait face à la crise sanitaire due à la COVID-19 ? Quels changements ont-ils dû opérer pour sous tendre les efforts déployés par la société afin de combattre la COVID-19 ? A quelles difficultés internes et externes les départements des TIC ont-ils fait face dans les réponses à la COVID-19 ?

L’AAE, dans son rôle naturel de plateforme d’échange et partage des connaissances et expériences au profit de l’ensemble de la communauté africaine et globale de l’eau et de l’assainissement, a entrepris d’organiser ce forum de dialogue autour des défis rencontrés par les sociétés d’eau et d’assainissement, les réponses trouvées, et les défis qui demeurent à relever, permettant ainsi une identification des meilleures pratiques et l’émergence de pistes de solutions pour les difficultés restantes.

Objectif

L'objectif de cette discussion est de permettre aux panélistes de partager les expériences des sociétés d’eau et d’assainissement sur la gestion des TIC dans un contexte marqué par la pandémie à Coronavirus. Il s’agira par la suite de comprendre les leçons à tirer de cette crise sanitaire sur le volet de la gestion TIC des sociétés, particulièrement de comprendre les défis et solutions déployés par les départements TIC pour maintenir le flux de travail habituel ainsi que la santé des agents et clients.

Depuis le début de l'année 2020, la maladie du virus coronavirus, Covid-19 initialement apparue en Chine à la fin de 2019 est passée d'une épidémie à une pandémie au niveau mondial. Cela a créé une situation sanitaire sans précédent, mais aussi un environnement très largement perturbé, en raison bien sûr du nombre d'infections rapides et à très grande échelle et qui a obligé les gouvernements et les entreprises à prendre des mesures de gestion de crise adéquates. Dans un tel contexte, le communication se positionne comme un élément majeur d’une importance vitale pour un suivi et une mise en œuvre efficace de toutes les mesures prises et ce dans le souci de limiter la propagation de la maladie de d’assurer la survie des activités. Au niveau des sociétés d’eau et d’assainissement, la fourniture de service n’étant interrompue, le défi est grand car il faut pourvoir manier aisément communication interne, communication externe et communication institutionnelle pour donner, aux clients et au personnel la bonne information, au bon moment, via le meilleur canal, quand on sait qu’une mauvaise gestion de sa communication peut, créer des dégâts d’image irréparables même sur le long terme. Comment les départements de communication des sociétés d’eau et d’assainissement font-ils face à cette situation ? C’est pour partager ces défis et solutions au niveau de la communication ainsi que les perspectives que l’AAE à travers son réseau d’experts, organise un webinaire sous la forme d’un panel de discussion le 17 juin 2020, à 13h30.

Objectifs

L'objectif de cette discussion est de permettre aux panélistes de partager les expériences des sociétés d’eau et d’assainissement en termes de gestion de communication d’urgence et de crise, notamment dans un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19. Quels sont les défis et solutions pour maintenir une communication juste, pertinente et permanente tant à l’interne qu’à l’externe, pour préserver l’image de marque de l’entreprise ainsi que la santé des agents et clients. Il s’agira aussi de comprendre les leçons qu’on peut tirer de cette crise sanitaire, au niveau de la communication.

Résultats attendus

À la fin du panel, les participants pourront évaluer l’importance de la communication de crise et d’urgence, de même que les solutions envisagées pour faciliter la circulation de la bonne information pendant la pandémie. Les panélistes pourront apprendre les uns des autres et peaufiner leur actions de communication. Les participants à cette session auront une meilleure perception des défis majeurs en matière de communication au niveau des opérateurs d’eau et d’assainissement.

samedi, 06 juin 2020 00:14

Il est temps de se réveiller

Les aliments que nous consommons, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, bon nombre médicaments qui sauvent des vies et le climat qui rend notre planète habitable proviennent tous de la nature. Pourtant, la période que nous vivons est exceptionnelle. Pour prendre soin de nous-mêmes, nous devons prendre soin d’elle. Il est temps de se réveiller. De prendre conscience. D'élever nos voix. Il est temps de reconstruire une meilleure version de notre monde pour les êtres humains et la planète. En cette Journée mondiale de l’environnement, c’est le temps de la nature.

Le projet Eau, Hygiène et Assainissement des Municipalités en Afrique de l’Ouest connu sous son abréviation anglaiseMuniWASH est un projet régional financé par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID). Il est mis en œuvre par TETRA TECH en collaboration avec l’Association Africaine de l’Eau (AAE) au Bénin et en Côte d’Ivoire pour une durée de cinq ans (2019-2024).

A travers MuniWASH, l'objectif de l’USAID est d'aider les administrations municipales, les directions et agences nationales, les fournisseurs d'accès et les prestataires de services à maintenir et à étendre les services d'eau, d'assainissement et d'hygiène pour répondre aux besoins essentiels des couches défavorisées et des populations mal desservies vivant dans les zones urbaines et périurbaines. En Côte d’Ivoire, tout comme au Bénin, huit communes seront retenues pour bénéficier de ce projet après un processus de sélection définitive.

Le mercredi 11 mai 2020, s’est tenue à Abidjan, une rencontre de prise de contact avec les représentants des dix communes préqualifiées dans le cadre du projet USAID/MuniWASH. Cette rencontre a enregistré la participation du Directeur Général Adjoint de la Décentralisation, de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire, des maires et des directeurs techniques. *Ces dix communes préqualifiées, ont été sélectionnées sur un total de 201e communes que compte la Côte d’Ivoire. Ceci, au terme d’une démarche transparente et participative qui a vu l’implication de tous les acteurs clés du secteur à savoir : le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le Ministère de l’Hydraulique, le Ministère de l’Assainissement et de la Salubrité, l’Office National de l’Assainissement et du Drainage (ONAD), l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) la Société de Distribution d’Eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) et l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI).

La rencontre avait donc pour objet d’informer les communes préqualifiées de la seconde étape du processus qu’est la qualification finale. Cette phase va se dérouler au moyen d’une étude diagnostique et d’évaluation des besoins en matière d’eau et d’assainissement dans chaque commune préqualifiée. Les résultats de cette étude permettront d’effectuer la sélection finale pour en retenir huit communes sur les dix. Pour finaliser ce processus, les mairies présélectionnées devront donc fournir des données complémentaires dans le cadre de cette étude. Safaa Fakorede, le Directeur Régional du projet USAID/MuniWASH a pour cela lancer un appel aux communes « j’encourage les mairies préqualifiées, à se donner toutes les chances de faire partir de la sélection finale en participant à la fourniture des données à collecter et en mobilisant toutes leurs ressources disponibles pour réaliser cette étude » a indiqué M. Fakorede.

Les représentants des communes préqualifiées ont manifesté un grand intérêt pour le projet USAID/MuniWASH. L’accès aux services d’eau et d’assainissement représente un énorme défi pour les communes. Pour elles, le projet USAID/MuniWASH viendra certainement proposer des solutions stratégiques pour aider les communes à améliorer la fourniture en eau potable et la disponibilité des services d’assainissement au bénéfice des ménages les plus vulnérables et mal desservis.

Dr. TAHET Noel, le Directeur Général Adjoint à la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local, partenaire de mise en œuvre du projet USAID/MuniWASH a pour sa part félicité les dix communes préqualifiées en les invitant à se donner les moyens pour être retenues lors de la phase finale. Pour lui, la mise à contribution des municipalités pour la collecte des données finales « permet de mesurer le meilleur profil en terme d’engagement et de réactivité » de chaque commune préqualifiée. Le Projet USAID/MuniWASH « va apporter une contribution positive à la vie des concitoyens » a-t-il conclu.

L’UNICEF affirme que les virus respiratoires tels que la maladie à coronavirus (COVID-19) se propagent lorsque du mucus ou des gouttelettes contenant le virus pénètrent dans votre corps par l’intermédiaire de vos yeux, de votre nez ou de votre gorge. Le plus souvent, ce contact a lieu par les mains. Les mains sont également l’une des manières les plus courantes de transmettre le virus d’une personne à une autre.

Durant une pandémie, le fait de se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon fait partie des mesures les plus économiques, les plus faciles et les plus importantes pour prévenir la propagation d’un virus. Pour ce faire l’UNICEF donne les recommandations suivantes pour un lavage correct des mains

1. Comment me laver les mains correctement ?

Pour éliminer toutes les traces de virus sur vos mains, il ne suffit pas de vous frotter et de vous rincer rapidement les mains. Voici la marche à suivre, étape par étape, pour vous laver les mains efficacement.

• 1re étape : Mouillez-vous les mains à l’eau courante.

• 2e étape : Appliquez suffisamment de savon pour recouvrir vos mains mouillées.

• 3e étape : Frottez toute la surface de vos mains, sans oublier le dos des mains et les espaces entre les doigts et sous les ongles, pendant au moins 20 secondes.

• 4e étape : Rincez-vous soigneusement les mains à l’eau courante.

• 5e étape : Séchez-vous les mains avec un linge propre ou avec une serviette à usage unique.

2. Pendant combien de temps dois-je me laver les mains ?

Vous devez vous laver les mains au minimum pendant 20 à 30 secondes. Pour vous donner une idée de ce que cela représente, c’est le temps de chanter deux fois la chanson Joyeux anniversaire dans son intégralité. Il en va de même pour les solutions hydroalcooliques : utilisez une solution qui contient au moins 60 % d’alcool et frottez-vous les mains pendant au moins 20 secondes pour vous assurer de couvrir toute la surface de vos mains.

3. Quand dois-je me laver les mains ?

Pour prévenir la COVID-19, vous devez vous laver les mains aux moments suivants :

• Après avoir mouché votre nez, toussé ou éternué ;

• Après vous être rendu(e) dans un lieu public, notamment les transports en commun, les marchés et les lieux de culte ;

• Après avoir touché des surfaces en dehors de chez vous, notamment de l’argent ;

• Avant, pendant et après les soins si vous vous occupez d’une personne malade ;

• Avant et après avoir mangé. De manière générale, vous devez toujours vous laver les mains aux moments suivants :

• Après être allé(e) aux toilettes ;

• Avant et après avoir mangé ;

• Après avoir manipulé les poubelles ;

• Après avoir touché des animaux, dont les animaux de compagnie ;

• Après avoir changé la couche de votre bébé ou avoir aidé votre enfant à utiliser les toilettes ;

• Quand vos mains sont visiblement sales.

4. Comment aider mon enfant à se laver les mains ?

Vous pouvez aider votre enfant à se laver les mains en lui facilitant la tâche, par exemple, en installant un marchepied pour qu’il puisse atteindre l’eau et le savon tout seul. Vous pouvez aussi rendre l’exercice amusant en lui chantant sa chanson préférée pendant que vous l’aidez à se frotter les mains.

5. Dois-je utiliser de l’eau chaude pour me laver les mains ?

Non, la température de l’eau n’a pas d’importance lorsque vous vous lavez les mains. L’eau froide est tout aussi efficace que l’eau chaude pour tuer les germes et les virus, à condition d’utiliser du savon !

6. Dois-je me sécher les mains avec une serviette ?

Les germes se propagent plus facilement à partir d’une peau mouillée qu’à partir d’une peau sèche, donc il est important de vous sécher scrupuleusement les mains. Les serviettes en papier ou les linges propres sont le moyen le plus efficace d’éliminer les germes et d’éviter qu’ils se propagent à d’autres surfaces.

7. Est-il préférable de se laver les mains ou d’utiliser une solution hydroalcoolique ?

De manière générale, le lavage des mains à l’eau et au savon et le gel hydroalcoolique sont très efficaces pour tuer la plupart des germes et des agents pathogènes, à condition d’être réalisé ou utilisé correctement. Les solutions hydroalcooliques sont souvent plus pratiques à l’extérieur, mais elles peuvent être chères ou difficiles à trouver dans des contextes d’urgence. De plus, elles permettent de tuer le coronavirus, mais ne tuent pas tous les types de bactéries et de virus. Elles sont relativement peu efficaces contre le norovirus et le rotavirus, par exemple.

8. Que faire si je n’ai pas de savon ?

Si vous n’avez pas de savon et d’eau courante, l’eau chlorée et les solutions hydroalcooliques contenant au moins 60 % d’alcool sont les solutions les plus efficaces. Si vous n’avez accès à aucun de ces deux produits, l’utilisation d’eau savonneuse ou de cendres peut contribuer à éliminer les bactéries, mais de manière moins efficace. Si vous devez avoir recours à l’une de ces deux méthodes, lavez-vous les mains le plus vite possible dès que vous avez accès à une installation adaptée et évitez de toucher les gens et les surfaces entre-temps.

9. Quelles autres mesures puis-je prendre pour enrayer la propagation du coronavirus ?

• Ayez les bons réflexes lorsque vous éternuez et toussez : couvrez-vous la bouche et le nez avec le pli du coude ou un mouchoir lorsque vous toussez ou éternuez, puis jetez immédiatement le mouchoir usagé et lavez-vous les mains.

• Évitez de vous toucher le visage (bouche, nez, yeux).

• Pratiquez l’éloignement social : évitez de serrer des mains, de prendre les gens dans vos bras et de les embrasser, de partager de la nourriture, des couverts, des verres et des serviettes.

• Évitez tout contact rapproché avec des personnes présentant des symptômes comparables à ceux d’un rhume ou de la grippe.

• Obtenez rapidement un avis médical si vous toussez, ou si vous avez de la fièvre ou des difficultés à respirer, ou si vous observez les mêmes symptômes chez votre enfant.

• Nettoyez les surfaces susceptibles d’avoir été en contact avec le virus et, de manière générale, nettoyez les surfaces plus fréquemment (en particulier dans les lieux publics).

Financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) depuis 2014, le programme de prestation de services d’assainissement en milieu urbain, Sanitation Service Delivery (SSD), forme et encourage les acteurs du secteur privé (maçons, plombiers, techniciens du bâtiment, etc.) à fournir des prestations commerciales de produits et services d'assainissement abordables et de qualité aux ménages à faibles revenus au Bénin et en Côte d'Ivoire. Mis en œuvre par le Population Services International (PSI), le projet a formé et opérationnalisé 34 micro-entrepreneurs pour la réalisation d’installations d’assainissement dans 19 communes au Bénin sous le label « WC Mimin ». Il s’agit notamment des latrines à double fosse à usage alternatif, latrine améliorée à fosse unique et des pots de défécation. A ce jour, au moins 19 000 installations d’assainissement ont été réalisées par les micro-entrepreneurs au Bénin, contre plus de 8500 en Côte d’Ivoire sous la marque « Sani Plus ».

Après une première phase qui a duré de 2014 à 2019, le projet a obtenu du bailleur une rallonge d’un an. Avant la nouvelle échéance de clôture fixée à septembre 2020, l’équipe du projet multiplie les actions afin de rendre de plus en plus autonomes les micro-entrepreneurs. Il s’agit entre autres d’encourager les micro-entrepreneurs à recruter leur propre force de vente, démarcher directement les ménages, développer des partenariats pour multiplier les points de vente et accroitre leur chiffre d’affaire. La vision à terme est de voir ces micro-entrepreneurs en assainissement, continuer la fourniture des produits et services d’assainissement aux ménages une fois le projet clôturé.

Au Bénin, les micro-entrepreneurs se sont regroupés en association pour plus d’efficacité. Ils ont créé l’UNION NATIONALE DES ENTREPRENEURS D’ASSAINISSEMENT MIMIN DU BENIN (UNEAM) en se donnant pour mission d’assurer la fourniture des produits d’assainissement « WC Mimin ». La première rencontre des membres de cette association s’est tenue au cours de ce premier trimestre. Il s’est agi au cours de la rencontre de définir un ensemble d’actions prioritaires à mener pour rendre cette association plus opérationnelle. L’UNEAM veut donc mener un plaidoyer dans les villes où le projet SSD mène ses activités afin de se faire connaitre des autorités municipales. Les membres de cette association ont aussi réfléchi à des mécanismes pour mobiliser des financements auprès des institutions de crédit afin d’accroître leurs activités. Au Bénin, selon l'enquête nationale sur la santé de 2018, seulement 22% de la population urbaine utilise des installations sanitaires de base, tandis que 26% des béninois utilisent des toilettes partagées et 38% pratiquent la défécation à l’air libre. L'accès universel à l'assainissement de base n'est pas encore atteint, en grande partie à cause de l’inexistence de toilettes abordables, de haute qualité et accessibles pour les consommateurs.

dimanche, 22 mars 2020 15:23

Journée mondiale de l'eau 2020

La Journée mondiale de l'eau, qui a lieu le 22 mars de chaque année depuis 1993, est une célébration des Nations Unies qui met l'accent sur l'importance de l'eau douce. La Journée mondiale de l'eau célèbre l'eau et sensibilise à la situation des 2,2 milliards de personnes qui vivent sans accès à de l'eau salubre. Il s'agit de prendre des mesures pour lutter contre la crise mondiale de l'eau. L'un des principaux objectifs de la Journée mondiale de l'eau est de soutenir la réalisation de l'objectif de développement durable 6 : eau propre et assainissement, pour tous d'ici à 2030. L'eau et les changements climatiques La Journée mondiale de l'eau 2020 porte sur l'eau et les changements climatiques, et sur les liens indissociables qui existent entre eux. Une campagne internationale montre comment notre utilisation de l'eau contribuera à réduire les inondations, les sécheresses, la pénurie d’eau et la pollution, et aidera à lutter contre le changement climatique même. En nous adaptant aux effets du changement climatique sur l'eau, nous protégerons notre santé et sauverons des vies. Et, en utilisant l'eau plus efficacement, nous réduirons les émissions de gaz à effet de serre. Les principaux messages de la campagne sont : Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre. Les décideurs doivent placer l'eau au cœur des plans d'action climatique. L'eau peut contribuer à la lutte contre le changement climatique. Il existe des solutions durables, abordables et évolutives en matière d'eau et d'assainissement. Nous avons tous un rôle à jouer. Dans notre vie quotidienne, nous pouvons prendre des mesures toutes simples pour lutter contre le changement climatique.

20ème congrès et exposition internationale de l’AAE : AfriAlliance présente des innovations pour la résilience au changement climatique

Pour réaliser la cible 6 des Objectifs de Développement Durable (ODD 6) dans le contexte du changement climatique, il est crucial de renforcer les capacités des acteurs Africains à gérer les ressources en eau de manière durable.

Afin de contribuer à la réalisation de cet objectif, une session parallèle de ‘’transfert de solutions innovantes’’ (innovation bridge event (IBE)) organisée par les partenaires du projet AfriAlliance s'est tenue pendant le 20e Congrès International et Exposition de l'AAE, sous le thème "Innovations pour les défis climatiques dans l'accélération de l'accès universel à l'eau et à l'assainissement en Afrique".

Cette 5e édition de l’IBE de AfriAlliance s'adressait aux innovateurs dans le domaine de l'eau et du climat, aux universitaires et aux chercheurs, aux étudiants, aux décideurs politiques et aux investisseurs dans le secteur de l'eau en Afrique. La session était axée sur les innovations pour les défis climatiques dans l'accélération de l'accès universel à l'eau et à l'assainissement en Afrique. Elle a offert aux parties prenantes une excellente occasion de présenter, de discuter et de diffuser à un grand nombre de participants, les résultats de recherche. Elle a en outre servi de plateforme pour un dialogue scientifique et politique de haut niveau sur les impacts du changement climatique sur l'eau. Par ailleurs, la session a été une occasion de renforcer la coopération et le réseautage entre les universités, les chercheurs, les décideurs politiques, les PME, les ONG, les acteurs des politiques publiques et les communautés locales la session a été rythmée par des présentations d’innovations. En effet 11 innovateurs ont présenté les solutions qu'ils proposent pour faire face au défi climatique.

Au terme des présentations et discussions, des recommandations clés ont été notées à savoir :

- Les services publics sont invités à former des partenariats d'innovation ;

- Les plateformes de partage des connaissances en ligne doivent être encouragées pour faciliter la diffusion des derniers outils de gestion des risques liés à l'eau et au changement climatique ;

- Les services publics et les ONG sont encouragés à utiliser le Fonds Africain pour le Changement Climatique (ACCF), qui est une petite source de financement intéressante pour les innovateurs ;

- Les organisations doivent collecter de manière cohérente des données qui aideront à combler les lacunes et à soutenir les décisions en matière de gestion de l'eau.

Soulignons que AfriAlliance est une plateforme de collaboration financée par l'Union européenne dans le cadre du programme Horizon 2020 sur la période 2016-2021, dans le but de faciliter la collaboration entre les acteurs africains et européens pour mieux préparer les acteurs africains du secteur de l'eau à faire face au défi du changement climatique.

Des maires de toute l'Afrique réaffirment leur engagement à créer et à améliorer des politiques d'assainissement inclusives dans les villes africaines

Le Forum des Maires sur la promotion de l'assainissement inclusif à l'échelle des villes en Afrique s’est tenu le mardi 25 février2020 à Kampala, Ouganda, au cours du 20ème Congrès International et Exposition de l’AAE. À cette occasion, les élus communaux ont réaffirmé les engagements pris en matière d'assainissement à Cape town en Afrique du Sud, en février 2019, lors de la conférence FSM5/AfricaSan5.

Pour ce 3ème forum des Maires, 12 dirigeants de villes africaines se sont engagés à renforcer les partenariats de ville à ville pour faire avancer le programme Eau, Assainissement et Hygiène (WASH) au niveau des villes. Des stratégies ont été convenues pour mettre en œuvre l'approche "Assainissement inclusif à l'échelle de la ville" (CWIS) afin d'accélérer "l'accès à l'assainissement pour tous d'ici 2030".

Ouvert par Erias Lukwago, maire de la ville de Kampala, le Forum des Maires a été marqué par des des allocutions de l'Association Africaine de l'Eau et de la Fondation Bill & Melinda Gates, un discours d'ouverture de WaterAid et des présentations de responsables municipaux et d'experts en assainissement. Outre les maires, des chefs politiques, des autorités locales, des partenaires au développement, des organisations de la société civile (OSC), des directeurs généraux de services publics et du secteur privé, ainsi que des hauts fonctionnaires ont également participé à l'événement.

Les participants ont partagé leurs expériences pratiques sur les progrès réalisés suite à la Déclaration des Maires de Cape Town en 2019, ainsi que des discussions en panel et des sessions de brainstorming pour renforcer les partenariats interurbains. Les discussions ont porté sur la nécessité d'élaborer des approches globales pour améliorer l'assainissement, qui englobent la planification à long terme, l'innovation technique, les réformes institutionnelles et la mobilisation financière, afin d'améliorer la qualité de vie et la santé des populations locales.

Les participants enfin, ont dû s'engager et faire preuve de volonté politique pour adopter une approche innovante  ainsi des techniques d'assainissement, afin d'obtenir des financements.

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